Inconnu du public et n’ayant pour ainsi dire jamais vécu en Algérie, Kamel Benkoussa, trader à Londres et l’un des émigrés postulant à la présidentielle qui intrigue le plus. Il annonce sa candidature à l’hôtel El Djazair avec des moyens financiers apparemment convaincants.La presse, unanime, réserve à cet improbable politique une couverture de star alors que quelques jours plus tard, elle zappe Ali Benouari, autre candidat d’outre- mer mais fut quand même ministre dans le gouvernement Ghozali, un retentissant embargo. Hier Benkoussa revient (ré) annoncer sa candidature au forum de Liberté. Cette fois, c’est carrément l’APS qui relaie le scoop !
Qu’a annoncé l’enfant prodigue ? « Il veut refonder l’Etat ». Il y a comme un air de déjà entendu dans la proposition mais pourquoi pas. Mais là où le bât blesse, c’est que lorsqu’on lui fait remarquer que le jeu est verrouillé comme jamais, notre boursicoteur oublie le discours alternatif et récite la leçon des maîtres : « la république dispose d’un arsenal législatif permettant aux citoyens de voter dans la transparence ». Et pour ceux qui n’auraient pas bien compris, il ajoute : « le président Bouteflika qui a beaucoup apporté au pays a le droit de se présenter. » Auparavant, il avait assuré qu’il n’était pas là pour jouer les lièvres. Ben voyons !
Quelques investigations menées rapidement nous apprennent que M. Benkoussa est à la fois au service des services à Londres et proche des milieux financiers algériens. CQFD.
Qui sera le prochain lièvre de la "course démocratique" du clan de la famille Bouteflika dans le cadre de la mascarade nationale des elections présidentielles de 2014 ? Après Yasmina Khadra dont j'étais un inconditionnel et autres "patriotes",tant qu'il y aura des ressources naturelles attendons nous à tout...
Algerian speaker